Les races régionales

ferme_marcel_dhenin_vache_bleueLa vache Bleue du Nord

Se reconnaît à son pelage gris ardoisé ou pie ; son mufle est noir. La peau est fine et souple, révélatrice de l’aptitude laitière.

C’est une vache mixte de grand format : elle mesure entre 1,35 et 1,38 m, parfois jusque 1,45 m et pèse aisément 700 kg. Le taureau atteint couramment 1 100 kg pour 1,50 m.
D’un tempérament calme et d’une bonne rusticité, elle supporte bien les températures basses.

La Bleue du Nord est le fruit d’un métissage de bétails du nord de l’Europe (Hollande, Allemagne, Danemark) avec la Duhram (shothorn) anglaise. La vache Bleue est née de cette alliance entre les aptitudes laitières de la Pie Noire hollandaise et de la capacité d’engraissement de la Duhram anglaise. Elle est donc au départ principalement laitière.
Par la suite, l’élevage de la race Bleue a fait l’objet de mesures de restriction, communes à toutes les races vouées à la disparition par la politique agricole post 1945. En 1978, la population française résiduelle était estimée à quelques centaines de têtes.
Plus récemment, le développement de la population Bleue a pris une orientation bouchère plus marquée, sous l’impulsion des éleveurs belges. L’émergence d’une volonté de sélection sur les caractères laitiers a abouti à une séparation des rameaux mixte « Bleue du Nord » et viandeux « Blanc Bleu Belge »
Débouchés économiques
La Bleue du Nord combine les avantages d’une bonne production laitière avec une excellente aptitude bouchère.
Plusieurs éleveurs commercialisent d’ailleurs de la viande directement auprès du consommateur.

Quelques chiffres

650 vaches contrôlées
25 élevages inscrits concentrés essentiellement dans le Nord
20 mères à taureaux
4500 kg/an de lait produit par vache
350 à 400 kg de viande produite

Situation actuelle

La race compte actuellement 650 vaches inscrites au Contrôle Laitier en France, et plus du double en Belgique ; les trois quarts des animaux français sont élevés dans le département du Nord, le reste dans le Pas-de-Calais et dans l’Aisne.

 Description

La vache Rouge Flamande

Est dotée d’un pelage de couleur brun acajou ; généralement la robe du taureau est plus foncée.
La Rouge Flamande est une race laitière spécialisée qui a conservé toute sa rusticité.

Origine

La race bovine Rouge Flamande provient d’un rameau de bétail qui peuplait autrefois les côtes de l’Europe du Nord jusqu’à la Baltique. Elle aurait ainsi une origine commune avec les bovidés de Hollande, du Danemark d’Angeln et du Devon. La différence de climat, de type de sols auraient par la suite, différenciés les rameaux.
La race Rouge Flamande est sans doute le fleuron historique de l’élevage laitier régional. Les écrits les plus anciens qui nous sont parvenus rapportent l’existence de près d’un million d’animaux de la race (Lefour, 1857), d’un type extrêmement laitier répandu jusqu’au Bassin Parisien.
Les deux guerres mondiales sont une des causes de la chute brutale de la race dans la seconde moitié du XX ème siècle. Si bien qu’il fallut la mise en place, en 1977, d’un plan de sauvegarde pour enrayer la chute des effectifs.
Débouchés économiques
La Rouge Flamande produit un lait riche et de qualité adapté à la fabrication du fromage. Elle est à l’origine de plusieurs fromages régionaux : le fromage de Bergues originaire des Flandres et le Maroilles, seule AOC de la région, élaboré en Avesnois-Thiérache.

Quelques chiffres

900 vaches contrôlées
70 élevages
6600 kg/an de lait produit par vache
Situation actuelle
La race compte actuellement une population estimée à 3000 vaches réparties dans la moitié nord de la France, principalement dans la région Nord-Pas de Calais. L’objectif des éleveurs et du Centre régional de ressources génétiques est de développer des filières fromagères et d’expérimenter la rusticité des bœufs dans la gestion pastorale des milieux naturels

UN BEAU CHIEN ROBUSTE

Le Bouvier des Flandres

Appartient à la grande famille des Bouviers, chiens destinés à la garde des troupeaux de gros bétail. On pense généralement que la race du Bouvier des Flandres vient de l’Espagne et fut amenée en Flandre lors de l’occupation des Flandres par l’Espagne.
La race ne fut reconnue qu’en 1912. Après la Première Guerre mondiale, il fut nécessaire de reconstituer le cheptel en grande partie décimé durant l’occupation des Flandres. En 1960, un accord entre les éleveurs belges et français permet de fixer définitivement les critères de la race.

Utilisé pendant de nombreuses années pour conduire sur les routes de Flandres et défendre, par tous les temps, les troupeaux de bovins, le BOUVIERS des FLANDRES a connu une sélection naturelle éliminant tout sujet de faible constitution physique ou caractérielle. De nos jours il a conservé le bénéfice de cette sélection sévère qui lui a donné sa robustesse et son tempérament.

C’est un splendide athlète, solidement charpenté, bien carré et planté sur des membres puissants. Les mâles pèsent de 35 à 40 kg pour une taille de 62 à 68 cm au garrot. Les femelles sont un peu plus petites, 59 à 65 cm pour un poids de 30 à 35 kg.
Sa tête massive est garnie d’une barbe et sourcils qui lui donnent l’aspect d’un vieux grognard.
Son regard, d’expression franche et énergique est plein de profondeur, de bonté et d’intelligence.
Notre Bouvier est le plus souvent de couleur grise bringée, fauve ou charbonnée, plus ou moins foncée.
Son poil, d’environ 6 cm de long doit être dur et sec sur le dessus, crissant au toucher, permettant à la pluie de glisser. Un sous poil fin et serré constitue un manteau efficace.

UN COMPAGNON FIDÈLE, AMI DES ENFANTS

Le Bouvier des Flandres est d’une fidélité légendaire. Calme dans la maison, vigilant dans le jardin, il sera un randonneur infatigable qui accompagnera joyeusement son maître dans les promenades à la campagne, à la mer, en montagne.
Il aime que la famille avec laquelle il vit soit réunie autour de lui pour mieux surveiller ce qui lui est le plus cher.
Les enfants sont ses amis. Il aime jouer avec eux, faisant preuve d’une grande patience.
Le berceau du nouveau né, la voiture d’enfant seront bien protégés de l’approche de tout étranger éconduit avec calme mais fermeté.

UN DÉFENSEUR DÉCIDÉ, INTELLIGENT, ÉQUILIBRÉ

Le Bouviers des Flandres, chien intelligent, n’agit qu’à bon escient après avoir compris la situation: il n’est pas offensif inutilement.
Pour les amateur de sport canin, ses qualités et son sens olfactif seront d’un grand intérêt.
Intelligence, équilibre, puissance, aspect imposant, lui donnent une efficacité pour la dissuasion beaucoup plus grande que celle de n’importe quel système d’alarme.
Nombreux sont les actes de courage à inscrire au palmarès du Bouvier des Flandres : Protection des maîtres et en particulier de leurs enfants, défense de la maison, de la propriété et du véhicule.

Son histoire
Beaucoup d’auteurs pensent que ce lapin serait originaire de Belgique, de la ville de Gand.
Il serait issu de Steenkonijn, le Garenne des belges et serait le produit d’une sélection constante et séculaire en vue de l’amélioration de la taille et du poids.
Le géant des Flandres est très présent dans les expositions agricoles, il est plus lapin de sport que lapin de chair.
Sa situation actuelle
Délaissé des éleveurs durant quelques années, l’élevage du Géant des Flandres s’intensifie et nous sommes heureux de la retrouver dans les expositions.

La Poule de Bourbourg

Son histoire
Son apparition date du XIX ème siècle. Bourbourg, Bergues, Ardres, St Omer, Hazebrouck et alentours sont les villes principales où elle fût élevée.La race provient du croisement de poules Sussex et de coqs de Brahma (race asiatique)

Ses caractéristiques
La poule de Bourbourg est de taille moyenne. C’est une bonne couveuse et les oeufs sont de bonnes tailles.
Sa situation actuelle
Cette volaille compte un certain nombre d’éleveurs de valeur. Il ne lui manque plus qu’un club pour qu’elle puisse retrouver le succès qu’elle avait dans les années 1940.

Le grand combattant du Nord

Son histoire
C’est une race très ancienne. Son existence remonterait au temps de Jules César, lequel découvrit les combats de coq, en envahissant la Gaulle.
Les coqs de cette race sont des combattants de 1er ordre.
Ses caractéristiques
La forme du coq doit être ronde, et non anguleuse, son port est droit, sans raideur, sa démarche est élégante.Il possède des couleurs très riches, les paysans l’appellent « Coq Faisan ».
Les combats de coqs
Les combats de coqs ont lieu dans des Gallodromes. Ce sont des petits rings de 3 à 4 mètres de côté, entouré d’un grillage d’un mètre de hauteur.
Peu de temps avant le combat, le coq est armé d’éperons en acier, fixés sur ces ergots.
Le combat dure 6 minutes et celui qui demeure debout à la fin est déclaré vainqueur, si les deux sont debouts ou couchés le combat est déclaré nul.
Il existe toujours des combats de coqs à l’heure actuelle.

La poule d’Hergnies

Son histoire
On ne connaît pas son ancienneté exacte, cette race était très répandue dans le secteur de Condé-sur-Escaut et de Valenciennes.
Son origine a été beaucoup discutée. Il s’agit d’une volaille locale créée par un croisement de deux races elles-mêmes locales ou peu éloignées.
Certains pensent que cette volaille vient du croisement du coq Braeckel noire et de la Gauloise grise foncée.
D’autres entre le coq Braeckel allemand et la Mouette de Frise occidentale.
Ses caractéristiques
La poule d’Hergnies est assez légère de 2,5 à 3 kg.
Elle est de couleur chinée de gris noir pointillé de noir.
C’est une volaille précoce, en effet, la ponte commence dès l’âge de 3 mois et peut atteindre jusqu’à 250 œufs blancs par an.

Sa situation actuelle
Elle avait totalement disparue en 1950, elle réapparut en 1974 à l’exposition Animavia de Lille, grâce à l’éleveur M.Carnières. N’ayant rencontré ni le succès attendu, ni l’aide d’autres éleveurs, cet éleveur abandonna ses recherches. La poule d’Hergnies ne refit surface que 20 plus tard. Elle est travaillée actuellement par 4 éleveurs.

La Poule d’Estaires

Son histoire
C’est en 1872 que cette volaille fût rapportée de Langhans, village chinois, par le major Croad et se répandit rapidement en France. M.Geoffroy Saint-Hilaire en fit remarquer les grandes qualités et M. de Foucault en fit un élevage important près de Calais.
Elle se rencontrait principalement dans la région de Merville, La Gorgue, Laventie et surtout au marché de volailles d’Estaires, qui approvisionnait les restaurateurs de Lille.
Ses caractéristiques
L’Estaires a toutes les qualités : rusticité, précocité, fécondité, excellence de chair, bonne couveuse et bonne mère.
Sa masse est au dessus de la moyenne, environ 4 livres, 1 livre de plus pour le coq.
Ses pattes sont bleues ardoises très foncées ou noires et sont garnies d’une rangée de plumes courtes.
La crête régulièrement dentée est petite et droite. Son plumage est noir à reflets verts.
Il peut être aussi à camail doré et argenté.
Sa situation actuelle
En 1999, fût créé par M. Dedours le club de l’Estaires sous l’appellation « Palgalli Estaires club ». Depuis la race est redevenue une race très prisée même en dehors de notre région.
En 2004, le centre régional de ressources génétiques, le Gabnor et le Palgalli Estaires club ont engagé une démarche commune pour valoriser cette race.

La coucou des Flandres

Son histoire

En 1880, c’est Edouard Henri Labbé de Lompret qui exposa cette volaille à Quesnoy-sur- Deûle.
Un exemplaire naturalisé a été offert au musée d’histoire naturelle de Lille par Alexandre Detroy en 1924.
Ses caractéristiques
La Coucou des Flandres est de bonne taille, rustique, bien charpentée, et peu haute sur pattes.
Son poids varie de 3kg à 3,5kg pour les coqs et 2,5kg à 3kg pour les poules.
Celle-ci couve bien, les poussins s’élèvent facilement et leur croissance est assez rapide.
Les coqs étant plus clairs que les poules, ils peuvent être sexés à 3 semaines.
Sa situation actuelle
En 1999, fût créé par M. Adolphi le club de La Coucou des Flandres et de Picardie.
Depuis cette date, ce club spécialisé s’est développé progressivement et regroupe 50 éleveurs qui sous la présidence de Monsieur Dacheville, ont décidé de se regrouper sous l’appellation « Club des volailles Coucou des Flandres et de Picardie et de l’Oie Flamande ».

L’oie des Flandres

Son histoire
On peut qualifier l’oie des Flandres de race franco-belge, elle a été obtenue par l’amélioration de l’oie commune.
Au début du XXème, elle était élevée en toute liberté, c’est une oie marcheuse qui ne rentre que pour la mauvaise saison.

Ses caractéristiques
Il existe 2 variétés : la blanche et la bicolore (grise et blanche). Cette dernière est la plus répandue, elle pèse de 4 à 4,5 kg pour la femelle et de 5 à 6 kg pour le jar.
Les yeux doivent être le plus foncé possible et les pattes de couleur chaire foncée.
Sa situation actuelle
En 2005, l’oie flamande a intégré le club des volailles Coucou des Flandres et de Picardie.

Le canard de Bourbourg

Son histoire

Originaire de la ville de Bourbourg, ce canard n’a jamais connu de réel développement en dehors de la région Nord-Pas de Calais, où il faisait l’objet d’un grand commerce.
Il est apparu au XIX��me siècle, son standard a été établi en 1924, par M. Fontaine, président des aviculteurs du Nord.

Ses caractéristiques
Le canard de Bourbourg est assez gros, son plumage est blanc et ses pattes sont de couleur jaune orange. Son bec est rose. Il atteint à l’âge adulte environ 3 kg.
Sa situation actuelle
Depuis 1998, la population du canard Bourbourg ne cesse d’augmenter, même en dehors de sa région grâce à son élevage facile, et bien sûr à sa chair délicate.

Le Canard d’Estaires

Son histoire
Originaire de la ville d’Estaires, cette volaille vivait sur le bord de la Lys. Il n’a jamais eu un grand développement en dehors de la région du Nord-Pas de Calais.

Ses Caractéristiques

Le canard d’Estaires est beaucoup moins gros que le canard de Bourbourg.
Son bec, de couleur jaune, forme une ligne avec le front, sans faire de courbe. Son plumage est blanc et son œil foncé.
Sa situation actuelle
Sa population reste faible mais les éleveurs essaient de la valoriser en prônant ses qualités de couveuse hors paire.

p1040004Le Cheval de Trait Boulonnais

Description

Le Boulonnais est un cheval très élégant et racé, il est d’ailleurs désigné comme le « pur sang des chevaux de Trait ». Il est doté d’allures actives et brillantes.
Origine
Beaucoup d’auteurs font remonter la naissance de la race au passage des armées romaines, rassemblées près de Boulogne-sur-mer, par César en 54 avant Jésus Christ, pour embarquer vers l’Angleterre. Deux mille cavaliers montés sur des chevaux originaires d’Afrique du Nord restèrent quelques temps dans la région et des croisements eurent donc lieu avec la jumenterie locale
Cela dit, ce sang oriental que l’on peut remarquer chez le Boulonnais a pu, plus sûrement, être introduit à des époques plus récentes lors des croisades, de l’occupation espagnole ou du Premier Empire.

Type

Le Boulonnais est grand et puissant, façonné au XIXème siècle pour les travaux agricoles et le transport. Il existe des Boulonnais plus petits et plus légers héritiers des juments mareyeuses très appréciées jusqu’au milieu du XIXème siècle pour le transport rapide du poisson des ports de la Manche vers Paris.
Témoin de ce mariage entre le cheval et la mer, la marque au fer rouge, aujourd’hui encore appliquée sur le côté gauche de l’encolure, représente une ancre marine.
Ces deux types de chevaux élevés, pour deux types d’emplois, expliquent la variabilité du gabarit:
Taille : 1.60m à 1.78 m
Poids : 650 à 900 kg
Robe
Le premier recensement des étalons, réalisé par les Haras nationaux en 1778, montre que les robes dominantes étaient le noir et le bai foncé, robes aujourd’hui pratiquement disparues.
Un siècle plus tard, en 1880, le gris est considéré comme un critère de pureté de la race, ce qui explique cette robe qui domine largement aujourd’hui : 12 % des juments sont néanmoins alezanes (il existe aussi quelques sujets bai brun foncé).
Les poulains naissent uniformément alezans, cette robe peut évoluer, par la suite vers le gris Avec l’âge, le gris tourne généralement au blanc nacré et légèrement bleuté, le réseau sanguin veineux transparaissant sous la peau très fine.

Localisation

La circonscription de Compiègne regroupe à elle seule 95 % des élevages, dont 75 % dans le département du Pas-de-Calais, 10 % dans celui du Nord et 10 % dans la Somme. Quelques chevaux sont exportés vers de nombreux pays d’Europe et à travers le monde.
Débouchés économiques
Si la boucherie reste un débouché certes prépondérant (80% des mâles sont abattus avant 1 an), la volonté du Syndicat Hippique Boulonnais, appuyé par les Haras Nationaux et le Centre régional de ressources génétiques, est de bien valoriser les qualités postières et l’esthétique incontestable de la race, par le biais des marchés du loisir et de l’attelage.
L’utilisation des chevaux de Trait dans le débardage, l’entretien des espaces verts et des milieux naturels est également une des voies de développement de cette race.

Quelques chiffres

550 juments ont été mises à la saillie en 2006.
75 étalons approuvés pour saillir dans la race.
Situation actuelle :
La situation actuelle de la diversité génétique est préoccupante : le faible nombre des reproducteurs et l’utilisation d’un nombre restreint d’étalons entraînent une augmentation de la consanguinité.

p1030911Le Trait du Nord

Description

Le Trait du Nord est un cheval de grande taille, charpenté, court, puissant, à l’ossature et à la musculature importante. Grâce à sa souplesse et à son engagement naturel il se déplace avec aisance.
C’est un cheval très doux, doté d’un caractère facile.
La jument mesure 1, 65 m pour un poids variant de 800 à 900 Kg, l’étalon mesure jusqu’à 1, 70 m pour un poids de 1000 Kg.
Origine
Le Trait du Nord appartient au rameau des races équines qui, vivait à l’époque quaternaire, dans les bassins de la Saône et de la Meuse.
Cette souche primitive a quitté un climat rude et un sol schisteux pauvre en phosphore et calcaire pour trouver une région tempérée de plaines fertiles des vaux de Sambre et d’Escaut.
Auxiliaire, jusqu’à la mécanisation, d’une agriculture résolument intensive, le Trait du Nord se développe, dans toutes les dimensions, et acquiert dans ce milieu un système osseux et des formes tout à la fois massives et harmonieuses.
Si l’on considère que le pays constitué par ces riches prairies et plaines a formé l’ancien Comté du Hainaut (dont les principaux centres étaient Mons, Tournai, Nivelles, Cambrai, Valenciennes, Bavay, Avesnes )et le Duché de Brabant, dont Bruxelles et Gand étaient les plus beaux fleurons, l’origine du Trait du Nord ne peut sans conteste être située ailleurs que dans le Nord de la France et dans ce qui allait devenir la Belgique.

Localisation

L’aire géographique de la race est très vaste.
Elle borde dans sa partie ouest la zone Boulonnaise, puis descend dans le sud jusquà la Nièvre, longe dans sa partie est toute la zone Ardennaise et Auxoise, sans qu’il soit possible de discerner la limite de sa zone d’extension de celle de ces deux dernières races.
Actuellement le Trait du Nord dépend de la circonscription des Haras Nationaux de Compiègne (Oise) qui comprend les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de l’Aisne, de la Somme et de l’Oise.
Débouchés économiques
Même si la boucherie reste un avenir pour la race. Les éleveurs préfèrent développer ses aptitudes aux travaux agricoles et forestiers par exemples le débardage, l’entretien des milieux naturels… également l’attelage de loisirs.
Quelques chiffres

200 juments mises à la reproduction
25 étalons en activité
plus de 100 éleveurs
Situation actuelle
Préoccupante:le nombre de naissances reste faible

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